Dimanche 26 septembre

Grande journée en perspective : L'anniversaire du capitaine (2 fois l'âge du matelot le plus jeune), début et fin de la construction du nouveau safran (record battu : 10 heures de la planche de sapin brute à la pose des ferrures!!!!!), et pour fêter tout ça, un bon repas le soir au restaurant (travers de porc-frites), il fallait au moins ça vu l'effort fourni pour le remontage du flotteur sous le regard ébahit des portugais qui voient, du coup, un peu mieux comment ça peut fonctionner.

Lundi 27 : jour du départ,

Les adieux sont très longs, à la limite des larmes pour Isabel.
Les rencontres faites pendant la semaine, nous ont apportées une moisson de bouteilles pour le départ:

_ un litre de wiskhy plus notre fruit préféré : DES BANANES......
_ une bouteille de muscadet
_ une bouteille de champagne
_ une bouteille de ginja (alcool de cerise)

Tout ça en prime de la Fatima offerte par la soeur d'isabel pour veiller sur nous. Après la manoeuvre délicate du départ filmé pour Louis Henry, les jetées du port sont franchies à 17 heures, cap 210 direction Ténériffe avec 5 voiles. On reprend le rythme des quarts et de la houle avec toujours la même motivation.

Mardi 28

Il est 8 heures du matin, la nuit a été fatigante, le vent arrière est difficile à tenir (la planche est trop ardente : elle veut remonter dans le vent).
On entend un cri "tout le monde sur le pont!!", eh oui, ça recommence, le safran est de nouveau en vrac (le bout d'amarrage s'est rompu) et on le remplace par un trois fois plus gros car ça commence a bien faire!! Encore un record, moins d'une heure et on est reparti à une vitesse moyenne de 5,7 noeuds.

A 17 heures, le gps nous indique 137 miles parcourus sur les 724 que nous avions à faire de Peniche au Canarie et notre position à 37°20' N et 11°20' W.

La mer est belle et le baromètre à 1022 et on a un vent de nord-ouest force 3 a 4

Invitation au rêve:

Imaginez Teneriffe surgissant de la mer avec son pic à 3700 m (nous, on le voit presque déjà!!!)

LA VIE EST BELLE